L'Irak près de signer un contrat de 53 milliards de dollars avec Exxon et PetroChina
Cet accord vise notamment à porter la production des gisements pétroliers de Nahr Ben Oumar et Artaoui, dans sud de l'Irak, de 125.000 à 500.000 barils par jour (bpj), a-t-il déclaré.
Selon des médias, l'ambassadeur iranien à Londres a déclaré lundi que les États-Unis, qui imposent des sanctions à Téhéran, allaient accorder à l'Irak des dérogations lui permettant de réaliser des échanges commerciaux avec l'Iran en contre-partie de la signature par Bagdad d'un accord pétrolier avec les Américains.
"Les discussions entre le ministère du Pétrole et Exxon Mobil et PetroChina portent sur la répartition des bénéfices en cas de hausse ou de baisse des cours du pétrole", a répondu Adel Abdoul Mahdi à une question de Reuters portant sur les obstacles à la conclusion d'un accord définitif.
L'Irak, deuxième exportateur de pétrole de l'OPEP, cherche à accroître sa production, qui a souffert de décennies de guerre et de sanctions. Il est l'un des rares pays à entretenir des relations étroites à la fois avec les États-Unis et l'Iran.
Un premier accord permettrait à Exxon Mobil d'accélérer ses projets en Irak.
Exxon Mobil et PetroChina vont mettre en place un système d'injection d'eau pour alimenter des puits de pétrole dans le sud de l'Irak et vont réhabiliter et construire de nouveaux oléoducs destinés à l'exportation du brut, a expliqué le Premier ministre.
(c) AwP