Le pétrole miné par le retour des barils de l'Opep+

Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en mai, a lâché 0,81% à 71,04 dollars après être passé brièvement sous les 70 dollars, à 69,75 dollars, son plus bas depuis septembre dernier.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en avril, a perdu 0,16% à 68,26 dollars.
Mais la réintroduction de barils sur le marché "marque un changement dans le comportement" de l'organisation, qui avait jusqu'alors repoussé à trois reprises l'échéance "dès que le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. s'affichait sous la barre des 75 dollars", expliquent Helge André Martinsen et Tobias Ingebrigtsen de DNB.
Si l'OPEP+ applique son plan de retour de 120.000 barils quotidiens supplémentaires par mois pendant 18 mois, "nous nous attendons à ce que le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. plonge dans une fourchette entre 60-70 dollars" et "l'offre excédentaire augmentera progressivement", affirment les analystes de DNB.
"Avec leur décision, les pays de l'OPEP+ répondent aux demandes du président américain Trump, qui avait appelé l'OPEP à augmenter la production de pétrole", a souligné dans une note Carsten Fritsch, de Commerzbank.
Donald Trump qui veut "forer à tout-va" pour faire chuter le prix de l'énergie, avec l'objectif affiché de lutter contre l'inflation, avait invité le cartel à augmenter sa production en déclarant à l'occasion du forum de Davos le 23 janvier dernier: "je vais demander à l'Arabie saoudite et à l'OPEP de baisser le coût du pétrole."
Pour Jorge Leon, de Rystad Energy, la décision du cartel n'est toutefois pas intégralement liée à Donald Trump, car certains membres de l'OPEP+ souhaitaient déjà augmenter la production en décembre au détriment des prix, et "des pays comme le Kazakhstan et l'Irak ont régulièrement produit plus que leurs quotas" ces derniers mois, posant le problème de la conformité au sein du groupe.
Par ailleurs, "en dessous des 60 dollars les producteurs américains souffriraient" à cause d'une rentabilité trop faible, prévient M. Leon, il s'agit donc de maintenir un "équilibre délicat" pour contenter l'ensemble des acteurs pétroliers.
(c) AFP