New York: Les analystes de Citi, l'une des plus grande institution financière au monde, prévoient une chute significative des cours du pétrole d'ici 2025, anticipant que le prix du baril de Brent descendra à 60 dollars, soit une diminution de plus de 20 % par rapport aux prévisions actuelles.Selon leur récente note, même si des risques de hausse à court terme existent en raison de la volatilité, la tendance à long terme reste baissière.
Excédent mondial et conseils aux producteurs
La principale raison de ces perspectives pessimistes est l'excédent prévu sur le marché mondial du pétrole d'ici 2025, malgré les efforts de l'OPEP+ pour réduire la production. Citi conseille aux producteurs de se couvrir contre les baisses potentielles des prix et recommande aux investisseurs de profiter des hausses à court terme en prenant des positions baissières.
Incertitudes et réactions du marché pétrolier
Les récents mouvements du marché reflètent une incertitude persistante. Par exemple, les prix du pétrole brut ont baissé après que l'Administration américaine d'information sur l'énergie (EIA) a annoncé une augmentation des stocks. Cette baisse a été tempérée par un optimisme induit par les prévisions de l'OPEP et de l'EIA sur la demande de pétrole.
Prévisions de croissance de la demande de pétrole
L'EIA a révisé ses perspectives de croissance de la demande de pétrole, et l'OPEP maintient ses prévisions de croissance de la demande au-dessus de 2 millions de barils par jour.
Cependant, les préoccupations concernant l'augmentation des stocks, soulignées dans le récent rapport de l'EIA, démontrent les défis persistants du marché pétrolier.
Le prix du baril de pétrole a dépassé les 100 dollars jeudi pour la première fois en plus de sept ans, après que le président russe Vladimir Poutine a annoncé une "opération militaire" en Ukraine. Retour sur les précédents épisodes lors desquels le baril a franchi le seuil symbolique des 100 dollars.
Vienne: L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés, dont la Russie, sont connus collectivement sous le nom d'OPEP+ et se réuniront le 2 juin pour discuter de leur politique commune de production de pétrole.
Analyse: Le marché pétrolier mondial fait face à une conjoncture marquée par des incertitudes croissantes et des perspectives économiques contrastées. Alors que l'Arabie saoudite, leader de l'OPEP et premier exportateur mondial de brut, se prépare à renverser sa stratégie en augmentant sa production, les analystes restent prudents quant à l'évolution des prix et à l’équilibre entre l'offre et la demande.