Le pétrole en petite hausse en raison de la crispation diplomatique sur l'Ukraine

Vers 10H25 GMT (12H25 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en juin, prenait 0,68% à 66,57 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, gagnait 0,82% à 62,78 dollars.
De nouvelles frappes russes ont fait au moins huit morts à Kiev dans la nuit de mercredi à jeudi. Le président américain a accusé mercredi son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky de bloquer un potentiel accord avec la Russie, qui continue de son côté de marteler des demandes maximalistes.
Même pessimisme des investisseurs du côté des négociations entre Washington et Téhéran sur le nucléaire: l'Iran a dénoncé mercredi de nouvelles sanctions américaines visant son secteur pétrolier et gazier, qui signaleraient l'"approche hostile" des États-Unis.
Une éventuelle détente des sanctions américaines sur le pétrole Iranien serait aussi susceptible de libérer davantage de barils sur le marché.
Mais la hausse est limitée jeudi car le marché a aussi des inquiétudes sur la demande mondiale de pétrole. Les discussions entre la Maison Blanche et Pékin, en plein bras de fer commercial, semblent ainsi au point mort jeudi.
Et la veille, les cours de l'or noir avaient été plombés par des informations de Reuters selon lesquelles plusieurs membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) ont suggéré d'augmenter leur production de pétrole plus que prévu en juin.
Il est possible que "l'impasse entre le Kazakhstan", qui compte parmi les membres qui dépasse les quotas de production fixés par l'OPEP+, "et l'Arabie saoudite", qui souhaite faire pression sur les contrevenants, "finisse par se transformer en guerre des prix", spéculent les analystes de DNB.
(c) AFP