Le pétrole chute: craintes sur la demande, pourparlers sur le nucléaire iranien

Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en juin, a plongé de 2,50% à 66,26 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en mai, a décroché de 2,47% à 63,08 dollars.
L'OPEP a revu légèrement à la baisse sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour 2025, notamment en raison des droits de douane américains, selon son rapport mensuel publié lundi dernier.
Le cartel anticipe désormais que la demande en or noir dans le monde augmentera de 1,3 million de barils/jour (mb/j MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains.) en moyenne cette année, contre 1,4 mb/j MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains. prévu en mars, pour s'élever à 105,05 mb/j MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains. au total.
De la même manière, l'agence internationale de l'énergie (AIE) a aussi revu à la baisse la croissance de la demande mondiale de pétrole sur l'année en raison de l'escalade des tensions commerciales liée aux surtaxes douanières, qui pèsent sur les perspectives économiques, a-t-elle annoncé la semaine dernière.
En outre, les relations entre Iraniens et Américains semblent se détendre après une nouvelle série de discussions sur le programme nucléaire de Téhéran samedi, les deux parties prévoyant de se revoir dans une semaine, et Washington faisant état de "beaucoup de progrès.
"Les négociations avancent", a déclaré de son côté le chef de la diplomatie Iranienne, Abbas Araghchi, après cette deuxième série de pourparlers via une médiation du sultanat d'Oman. "C'était une bonne réunion", a-t-il ajouté.
"L'affaire Iranienne semble plutôt bien se dérouler, contre toute attente", observe M. Yawger.
Toutefois, cela "risque d'augmenter le nombre de barils" sur un marché que certains considèrent déjà comme excédentaire.
"Cela éliminerait également une grande partie de la prime de risque géopolitique, car les Israéliens ou les Américains n'attaqueraient pas (les infrastructures Iraniennes) s'ils obtenaient une sorte d'accord", conclut M. Yawger.
(c) AFP