Le pétrole grimpe avec un discours de Trump adouci sur les droits de douane

Vers 09H20 GMT (11H20 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en juin, prenait 1,50% à 68,45 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en mai, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, gagnait 1,54% à 64,65 dollars.
Une décision qui serait liée à la "vague de mauvaises données économiques se profilant" selon Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management.
Le cours de l'or noir réagi à la hausse à ces propos car la réduction des droits de douane devrait permettre de meilleures perspectives de croissance selon les analystes, et donc une demande plus importante de pétrole et d'énergie globalement.
Les États-Unis et la Chine sont les deux premiers consommateurs de pétrole au monde, et la santé de ces deux économies influence fortement les cours du brut.
Donald Trump a également rassuré le marché en déclarant qu'il "n'avait pas l'intention" de renvoyer le président de la banque centrale américaine (Fed), après des critiques virulentes contre Jerome Powell lundi, qui avaient fait tanguer les marchés financiers y compris le marché pétrolier.
Ces déclarations devraient "apaiser les inquiétudes (justifiées) concernant l'indépendance de la Fed", estime Michael Pfister, analyste chez Commerzbank.
De plus, les États-Unis poursuivent le renforcement des sanctions contre l'industrie des hydrocarbures Iranienne.
Le département américain du Trésor a indiqué mardi sur son site avoir visé "Seyed Asadoollah Emamjomeh, ressortissant Iranien et magnat du gaz de pétrole liquéfié (GPL) ainsi que son réseau d'entreprises, collectivement responsables de l'expédition de GPL et de pétrole brut Iraniens d'une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars vers les marchés étrangers".
Selon Arne Lohmann Rasmussen, cela pourrait indiquer que les pourparlers entre Washington et Téhéran sur le nucléaire Iranien "sont dans l'impasse, ce qui inciterait les États-Unis à accroître leur pression" en réduisant la capacité de l'Iran à exporter de l'or noir, ce réduit l'offre globale et contribue à la hausse des prix.
(c) AFP