🔥 Gaz naturel : hausse malgré l’arrivée du solaire
▶️ Les Echos :
Outre-Atlantique, un certain nombre d'indicateurs cruciaux ont montré de premiers signes de ralentissement. L'indice ISM manufacturier pour mai, publié lundi, a montré une contraction bien plus forte qu'attendu. Tout comme les chiffres des créations de postes aux Etats-Unis, qui ont reculé bien en deçà des prévisions des analystes.
Par contre, le prix du gaz naturel augmente depuis le début de l’année, comme vous le voyez ci-dessous.
La fermeture d’un gazoduc en Norvège ajoute à la pression sur l’offre, et tire le prix vers le haut.
▶️ Les Echos :
Le cours du gaz européen bondissait lundi de plus de 10 %, poussé par la fermeture d'un gazoduc reliant la Norvège au Royaume-Uni, la production norvégienne restant cruciale pour l'approvisionnement européen. En début d'après-midi, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne du gaz naturel, évoluait à 37,70 euros le mégawattheure (MWh), peu après avoir bondi de plus de 13 % et touché son plus haut niveau de l'année à 38,70 euros.
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⤵ Hausse en dépit de l’arrivée du solaire
La hausse du prix du gaz a lieu en dépit de la hausse de la production des renouvelables - en particulier le solaire.Comme le montre le graphique ci-dessous de Statista et le groupe Ember, la production d’électricité du solaire atteint 6,9 TWh en décembre, et monte à 27,6 TWh en avril.
La production d’éolien baisse sur la période.
De plus, le production d’électricité par le gaz baisse, de 43,6 TWh en décembre, à 24,2 en avril.
La hausse du prix du gaz a lieu en dépit d’une baisse de la consommation de gaz, en raison de l’arrivée de l’été et la production du solaire !
En effet, les renouvelables demandent des sources d’appoint, en compensation des variations dans la production.
Les coûts des énergies de remplacement - en particulier le gaz - grimpent en conséquence.
La hausse des coûts de l’énergie fait aussi partie du programme contre les émissions de carbone…
▶️ Explique Reporterre :
Les travaux scientifiques sur la décroissance et la post-croissance se multiplient fortement depuis quelques années. En avril 2024 encore, des économistes ont calculé les effets, jugés positifs, d’une décroissance des pays riches pour le climat. Les derniers rapports du Giec explorent déjà la notion de « sobriété », impliquant une limitation de la consommation d’énergie et de matériaux, plutôt antinomique avec l’idéal de croissance. Le prochain cycle d’évaluation du Giec devrait encore davantage prendre en compte les scénarios de décroissance…
⤵ Blocage des financements
Les autorités font pression contre l’octroi de crédits au secteur…▶️ Les Echos :
Au grand dam des banques européennes , qui craignent un fossé avec leurs homologues américaines, la BCE suit désormais une logique de montée en puissance lorsqu'elle exerce des pressions sur le secteur bancaire. Les astreintes financières constituent une arme au sein de sa boîte à outils. Cette sanction peut être appliquée pour chaque jour où une infraction est constatée, et cela peut aller jusqu'à six mois.
La hausse de la production via les renouvelables crée la nécessité de sources d’électricité d’appoint - dont le gaz naturel.
Par contre, les restrictions sur la production et la fermeture de gazoducs réduisent l’offre sur le marché.
En l’absence d’un changement de cap, des hausses de prix attendent à l’horizon.
Henry Bonner a mis au point un dossier spécial gratuit au sujet de la situation dans les sociétés de pétrole. Il écrit aussi au quotidien sur la Bourse et l’investissement (avec de l’analyse de la politique et sujets d’économie).
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(c) Henry Bonner avec Prixdubaril.com