Le pétrole monte après les demandes de Moscou pour appliquer l'accord sur la mer Noire

Vers 10H40 GMT (11H40 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en mai, prenait 0,86% à 73,65 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois gagnait 0,88% à 69,61 dollars.
Cet accord pourrait être la "première étape vers la levée des sanctions américaines contre le secteur énergétique russe", souligne Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management, ce qui constituerait un facteur de baisse des prix du pétrole et du gaz.
Mais le Kremlin a prévenu mardi que l'accord ne pourra entrer en vigueur qu'"après" la "levée" des restrictions occidentales sur le commerce de céréales et d'engrais russes, une condition qui ne semble pas près d'être remplie.
Au vu des différences d'interprétations sur les conditions d'application de l'accord, "on peut douter qu'il s'agisse d'un tournant", affirme John Evans, analyste chez PVM, ce qui explique que les cours du brut qui avaient initialement baissé après l'annonce des États-Unis mardi soient de retour en hausse mercredi.
Mercredi, les nouvelles attaques nocturnes russes contre l'Ukraine avec une centaine de drones explosifs sont "un signal clair" que Moscou ne veut pas d'"une véritable paix", a dénoncé mercredi Volodymyr Zelensky, appelant ses alliés à faire "pression" sur le Kremlin.
Par ailleurs, la fédération des professionnels du secteur, l'American Petroleum Institute (API), a estimé mardi soir que les stocks de brut avaient chuté d'environ 4,6 millions de barils la semaine passée, soit plus que prévu, ce qui est un indicateur favorable à la hausse des prix du pétrole.
Les investisseurs attendent cependant les chiffres de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), publiés plus tard dans la séance, et réputés plus fiables.
(c) AFP