Les hausses de production à venir de l'Opep+ font chuter le pétrole

Vers 10H20 GMT (11H20 à Paris), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en mai, perd 1,45% à 70,58 dollars, un plus bas depuis octobre.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en avril, chute de 1,20% à 67,55 dollars.
Pourtant, la réintroduction de barils sur le marché par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) "marque un changement dans le comportement" de l'organisation, qui avait jusqu'alors repoussé l'échéance "dès que le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. s'affichait sous la barre des 75 dollars", expliquent Helge André Martinsen et Tobias Ingebrigtsen de DNB.
"Nous nous attendons à ce que le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. passe sous la barre des 70 dollars si l'OPEP+ ne change pas rapidement de cap", affirment les analystes.
La réintroduction de barils sur le marché concerne précisément huit membres au sein du groupe : Arabie saoudite, Russie, Irak, Emirats arabes unis, Koweït, Kazakhstan, Algérie et Oman.
Selon Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management, "la Russie a probablement joué un rôle clé dans cette augmentation de la production".
Pour Vladimir Poutine, la signature d'un accord qui lui est "favorable en Ukraine" est la priorité, soutient Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB, favorisant l'alignement russe avec la volonté de Donald Trump de faire baisser le prix du pétrole.
Donald Trump qui veut "forer à tout-va" pour faire chuter le prix de l'énergie, avec l'objectif affiché de lutter contre l'inflation, avait invité le cartel à augmenter sa production en déclarant à l'occasion du forum de Davos le 23 janvier dernier : "Je vais demander à l'Arabie saoudite et à l'OPEP de baisser le coût du pétrole."
Des négociations sur l'Ukraine entre la Russie et les États-Unis se sont d'ailleurs déroulées à Riyad, réunissant les trois plus grands producteurs de pétrole, où ils ont sans doute "discuté de politique et d'énergie et de ce qui est le plus important pour chacun d'entre eux", suggère M. Schieldrop.
Par ailleurs, la guerre commerciale lancée par Donald Trump, avec l'introduction mardi de nouveaux droits de douane sur les produits en provenance du Canada, du Mexique et de la Chine, fait craindre aux analystes un ralentissement économique défavorable à la demande de pétrole, ce qui renforce la tendance baissière de l'or noir.
(c) AFP