Le pétrole fait du surplace, entre accord russo-ukrainien et droits de douane

Vers 11H55 GMT (12H55 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en mai, lâchait à peine 0,20% à 73,64 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois cédait 0,19% à 69,52 dollars.
Cependant, le ministère russe de la Défense a accusé l'Ukraine d'avoir mené des frappes visant trois installations énergétiques russes mercredi et jeudi, tandis qu'un haut responsble ukrainien a annoncé que ni la Russie ni l'Ukraine n'ont mené de frappes visant des sites énergétiques depuis le 25 mars jour où les États-Unis ont annoncé un accord en vue d'une trêve limitée à de telles installations.
Celui-ci doit aussi déboucher, sous conditions, sur une trêve en mer Noire.
Donald Trump a par ailleurs annoncé mercredi des droits de douane supplémentaires de 25% sur les automobiles qui ne sont pas fabriquées aux États-Unis, à partir du 2 avril.
"Les craintes d'un ralentissement économique dû aux tensions commerciales persistent", souligne M. Plassard, ce qui est susceptible d'affecter la demande en brut.
Cependant, l'or noir "a récupéré au moins une petite partie des pertes subies en début d'année", en raison "d'une forte demande américaine et d'une politique américaine agressive à l'égard du Venezuela et de l'Iran", soulignent les analystes d'Energi Danmark.
En effet, l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) a dévoilé mercredi que les stocks commerciaux américains de brut ont enregistré une baisse surprise de 3,3 millions de barils durant la semaine achevée le 21 mars, là où les analystes interrogés par Bloomberg tablaient sur une hausse d'environ 2 millions.
Le président américain a également annoncé mardi qu'il imposerait à partir du 2 avril des droits de douane supplémentaires de 25% aux pays importateurs de gaz ou de pétrole vénézuélien.
Cette annonce "a déjà ralenti les flux de pétrole en provenance de ce pays d'Amérique latine et, la Chine et l'Inde étant parmi les plus gros importateurs de pétrole vénézuélien" et a soutenu le cours du pétrole brut asiatique, le Dubaï, constate Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.
(c) AFP