Ryad étudie plusieurs options pour l'introduction d'Aramco en Bourse
Il s'exprimait alors que des informations de presse faisaient état d'une possible décision d'Aramco de renoncer à une introduction en Bourse sur les marchés internationaux.
"Une série d'options pour l'introduction en Bourse de la Saudi Aramco continuent d'être activement examinées", a assuré ce porte-parole.
Selon des informations du Wall Street Journal (WSJ) et du quotidien britannique Financial Times, Ryad pourrait renoncer à introduire Aramco sur les places internationales.
Selon le WSJ, les autorités saoudiennes pourraient procéder à une introduction en Bourse sur le marché financier de Ryad, mais étudient également des cessions de parts d'Aramco à un investisseur chinois.
"Aucune décision n'a été prise et le processus d'offre publique d'achat reste sur la bonne voie", a indiqué à l'AFP le porte-parole d'Aramco.
L'introduction en Bourse du géant pétrolier saoudien, qui ne doit porter que sur 5% des parts de l'entreprise, est la pierre angulaire du programme Vision 2030 du jeune prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane.
La valeur d'Aramco étant estimée entre 1.000 milliards et 2.000 milliards de dollars, l'opération vise à lever jusqu'à 100 milliards de dollars pour alimenter le fonds souverain saoudien et permettre des réformes visant à diversifier l'économie saoudienne trop dépendante du pétrole.
L'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut, a subi les effets de l'effondrement à la mi-2014 de ses revenus pétroliers, qui représentaient plus de 90% des recettes publiques.
Les prix du brut se sont partiellement redressés depuis que les principaux membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et des producteurs non OPEP se sont entendus l'an dernier pour réduire la production de 1,8 million de barils par jour.
Le royaume a affiché des déficits budgétaires totalisant plus de 200 milliards de dollars au cours des trois derniers exercices et prévoit un déficit budgétaire de 53 milliards de dollars en 2017.
Pour financer ces déficits, Ryad a eu recours à des emprunts sur les marchés internationaux et intérieur et a retiré environ 245 milliards de dollars de ses réserves.
(c) AFP