L'Iran a retrouvé sa capacité de production d'avant les sanctions
"La capacité de production pétrolière a atteint les chiffres d'avant les sanctions malgré des pressions économiques", a déclaré Mohsen Khojastehmehr, à la tête de la compagnie nationale iranienne de Pétrole (NIOC), dont les propos ont été rapportés dimanche par l'agence officielle IRNA.
Cette "capacité de production atteignait environ 3,8 millions de barils par jour avant l'imposition des sanctions" en 2018, a-t-il assuré.
La baisse de la capacité production en 2018 s'explique "par le fait que les réparations nécessaires n'avaient pas été effectuées depuis des années, la remise en état des puits de pétrole connaissait des difficultés, et les installations dans les puits étaient défectueuses."
Arrivé au pouvoir en août 2021, le gouvernement du président Ebrahim Raïssi a investi 500 millions de dollars (455 millions d'euros) pour revenir au niveau de capacité de production de 2018, un objectif désormais atteint, a assuré M. Khojastehmehr.
Les revenus pétroliers allant sur la période du 21 mars 2021 au 20 mars 2022 ont atteint les 18 milliards de dollars, "soit 2,5 fois plus" que la période précédente (du 21 mars 2020 au 20 mars 2021), a assuré de son côté vendredi soir le ministre iranien du Pétrole Djavad Odji à la télévision officielle.
Dans un rapport mensuel sur le marché pétrolier, l'Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) estime que l'Iran a produit en février 2,54 millions de barils par jour.
Les exportations de pétrole iranien, elles, sont toujours enrayées par les sanctions réimposées par Washington.
(c) AFP