Venezuela: Washington accorde un nouveau répit au géant pétrolier PDVSA
Le département du Trésor avait décidé en octobre d'empêcher les détenteurs d'obligations de Citgo, une filiale de la compagnie publique PDVSA basée aux États-Unis, de les liquider et ainsi de prendre le contrôle de cette entité.
Citgo, dont le siège est à Houston (Texas) et qui possède trois raffineries et un réseau de stations-service aux États-Unis, était alors censé effectuer un paiement de 913 millions de dollars sur ces obligations, émises en 2016 par le gouvernement de Nicolas Maduro.
Selon un autre document publié dans le même temps, l'OFAC a aussi prolongé jusqu'au 22 avril les licences accordées aux entreprises Chevron, Halliburton, Schlumberger, Baker Hughes et Weatherford International, leur permettant d'effectuer au Venezuela des tâches "nécessaires au maintien des opérations de certaines entités" dans le pays.
Ces exemptions ont déjà été renouvelées plusieurs fois l'an dernier.
Elles excluent a priori toute transaction liée à l'exportation ou à la réexportation de diluants au Venezuela, le pays aux plus grandes réserves de pétrole au monde.
L'administration de Donald Trump n'a cessé de durcir ses mesures punitives contre le régime du président Nicolas Maduro au Venezuela, encore plus depuis qu'elle a reconnu en janvier 2019 l'opposant Juan Guaido comme président par intérim du pays en crise.
Elle a notamment imposé un embargo pétrolier, alors que le Venezuela exportait encore fin 2018 un demi-million de barils par jour vers les États-Unis, et visé les plus hautes personnalités du régime, sans parvenir toutefois jusqu'ici à obtenir le départ de Nicolas Maduro.
(c) AFP