Le pétrole temporise sa hausse initiée par la relance chinoise
Vers 10H10 GMT (11H10 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en mars, perd 0,18% à 76,37 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en février, chute de 0,19% à 73,82 dollars.
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. s'est toutefois affiché à 76,89 dollars, au plus haut depuis mi-octobre, avant de retomber légèrement.
Trois facteurs ont soutenu les prix ces deux dernières semaines, selon Tamas Varga, analyste chez PVM.
🔥 Tout d'abord, la hausse des prix du gaz européen lors de l'interruption du transit de gaz russe vers l'Europe via les gazoducs en Ukraine, s'est répercutée sur les cours du pétrole brut.
🇨🇳 Ensuite, la relance économique chinoise, "sous la forme d'une hausse des salaires des fonctionnaires et d'une forte augmentation du financement par des bons du Trésor à très long terme ont également été bien accueillies" par le marché pétrolier, explique M.Varga.
La santé économique de la Chine, premier importateur d'or noir au monde, est primordiale pour la demande de pétrole, et une reprise du géant asiatique devrait limiter le déséquilibre entre l'offre et la demande sur les marchés pétroliers.
❄️ Enfin, les prévisions météorologiques plus froides attendues en Europe occidentale et aux États-Unis, "devraient stimuler la demande de mazout de chauffage, ce qui soutiendra davantage les prix du brut", précise John Plassard, analyste chez Mirabaud.
(c) AFP