Irak: appel d'offres pour un nouvel oléoduc entre Kirkouk et la Turquie
Cet oléoduc de 350 km et d'une capacité de "plus d'un million de barils par jour" suivra le même tracé que l'ancien, construit dans les années 1980 mais hors d'usage en raison des multiples attaques et pillages du groupe jihadiste Etat islamique (EI) ces dernières années.
L'objectif est d'acheminer vers le terminal turc de Ceyhan, via le poste-frontière de Fichkhabour, le pétrole de Kirkouk, dont le gouvernement fédéral a repris en octobre le contrôle par la force aux dépens des autorités régionales du Kurdistan.
La date pour déposer les dossiers a été fixée au 21 janvier 2018.
Après avoir d'abord envisagé de réhabiliter l'ancien oléoduc, le Premier ministre Haider al-Abadi avait annoncé mi-novembre qu'il optait pour la construction d'un nouveau.
Avant que les jihadistes ne s'emparent en 2014 de près d'un tiers du pays, l'Irak acheminait entre 250.000 et 400.000 barils de pétrole par jour vers la Turquie via cet oléoduc.
Le nouvel oléoduc partira de Baïji, dans la province de Salaheddine, et remontera jusqu'au poste-frontière de Fichkhabour avec la Turquie, dans le nord de l'Irak.
La portion de 90 kilomètres reliant les champs pétroliers de Kirkouk à Baïji, et celle de Fichkhabour à Ceyhan, n'ont pas besoin d'être réparées.
(c) AFP