Les importations canadiennes de brut 2021 ont chuté à leur plus bas niveau depuis 1988
Les importations ont diminué de près de 20 % en 2021, passant de 579 000 barils par jour (bpj) en 2020 à 473 000 bpj, selon une analyse du CER.
Divers facteurs ont contribué à cette baisse, notamment les pipelines qui acheminent davantage de brut national vers l'Ontario/le Québec et la raffinerie Come-by-Chance de 135 000 bpj, appartenant à Cresta Fund Management et située à Terre-Neuve, qui est restée à l'arrêt, a indiqué l'organisme de réglementation.
Le coût total du pétrole brut importé s'est élevé à 14,7 milliards de dollars en 2021, soit une augmentation de 30 % par rapport à 2020 (11,3 milliards de dollars), suite à la reprise des prix mondiaux du brut en 2021 après la pandémie de COVID-19, selon l'analyse du CER.
Le pourcentage de barils importés des États-Unis est passé de 75 % en 2020 à 66 % en 2021. L'Arabie saoudite en fournit 15 %, tandis que le Nigeria en fournit 13 %.
Les importations en provenance du Nigéria ont augmenté de près de 40000 bpj en 2021, soit la plus forte variation d'une année sur l'autre pour les importations en provenance de n'importe quel pays.
Il n'y a pas eu d'importations en provenance de Russie pour 2021 ou 2020, ajoute l'analyse.
Bien que le Canada produise plus de brut que ses raffineries n'en ont besoin pour produire des produits pétroliers raffinés (PPR), les provinces de l'Ouest du Canada importent toujours du pétrole brut, car elles sont situées loin des principales sources de production, selon le CER.
Les importations de PPR ont augmenté de 7 %, passant de 422 000 bpj en 2020 à 450 000 bpj en 2021, l'Alberta important près de la moitié du total des PPR importés par le Canada. Les États-Unis en ont fourni le plus (76 %), suivis des Pays-Bas (8 %).
(1 $ = 1,25 dollar canadien)