🇷🇺 Impact des sanctions américaines : Flotte de pétroliers russes à l'arrêt
Selon un rapport de Bloomberg, la moitié des 50 pétroliers auxquels le département du Trésor américain a infligé des amendes pour violation des sanctions n'ont pas chargé de cargaisons depuis octobre, date à laquelle la liste de ces pétroliers a été publiée.
Toutefois, il est à noter que cette liste ne constitue pas nécessairement un portrait complet, car les sanctions sont émises par lots et n'affecteront pas simultanément tous les navires figurant sur la liste.
Sur les 31 restants, 7 étaient déjà à l'arrêt avant la publication de la liste du Trésor et 3 étaient prévus pour charger une cargaison prochainement, selon les rapports de Bloomberg.
Eric Van Nostrand, secrétaire adjoint par intérim du Trésor chargé de la politique économique, a souligné que "le plafonnement des prix atteint nos deux objectifs : priver la Russie des profits énergétiques dont elle a besoin pour mener sa guerre illégale, tout en favorisant la stabilité des marchés de l'énergie".
Cette déclaration intervient dans un contexte où les États-Unis et leurs partenaires du G7 ont imposé un plafond au prix du pétrole russe en 2022, fixé à 60 dollars le baril. L'objectif était de réduire les revenus de l'État russe provenant des exportations de pétrole tout en évitant une pénurie de brut.
En dépit de la résistance initiale de la Russie à vendre son pétrole aux prix plafonnés, le marché a vu le prix du mélange brut de l'Oural, produit phare de la Russie, s'échanger en dessous du plafond pour la majeure partie de l'année et jusqu'en 2023. Cette situation a permis aux deux parties de revendiquer une victoire.
Cependant, par la suite, les cours du pétrole ont augmenté, tout comme les prix du pétrole russe, entraînant des ventes bien au-delà du prix plafonné d'une grande partie du brut de l'Oural.