🇩🇪 Les importations allemandes de pétrole ont augmenté de 13,5 % entre janvier et juillet, la facture fait plus que doubler
La Russie est restée le premier fournisseur, détenant une part de 30,5 % des importations de pétrole de l'Allemagne au cours de cette période, selon les statistiques mensuelles du bureau du commerce extérieur BAFA.
Le gouvernement allemand est résolu à éliminer les importations de pétrole en provenance de Russie d'ici la fin de l'année en vertu des sanctions de l'Union européenne imposées à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février. Il y a une semaine, il a pris le contrôle d'une importante raffinerie de pétrole appartenant à la Russie à Schwedt, dans l'est de l'Allemagne.
Le reste a été partagé entre d'autres sources, notamment le Kazakhstan et les États-Unis.
Le BAFA publie les données sur les importations avec un retard de deux mois.
L'impact de l'invasion de l'Ukraine, qui a entraîné des sanctions économiques contre la Russie et des contre-actions dans les flux d'énergie, n'apparaît que progressivement.
Les importations de pétrole de janvier à juillet, toutes origines confondues, ont augmenté pour atteindre 51,0 millions de tonnes, contre 44,9 millions pour les mêmes mois de 2021, selon BAFA.
L'Allemagne a dépensé 35,9 milliards d'euros (35,07 milliards de dollars) en importations de pétrole brut au cours des sept premiers mois de 2022, soit 100,6 % de plus que la période comparable de l'année précédente.
Le prix moyen payé par tonne à la frontière a augmenté de 76,4 % par rapport à la même période un an plus tôt, s'établissant à 702,95 euros, a indiqué BAFA.
Vendredi, les prix du pétrole ont chuté à des niveaux jamais vus depuis janvier, en raison des craintes de récession, après que les banques centrales du monde entier ont augmenté les taux d'intérêt dans le cadre d'un effort visant à freiner l'inflation élevée.
Il existe des craintes généralisées que le resserrement de la politique monétaire réduise l'activité économique, freinant ainsi la demande de carburant.
(c) Reuters