Washington déterminé à réduire "à zéro" les exportations de brut iranien
Brian Hook, directeur politique du département d'Etat, a également confirmé la remise en place de sanctions américaines contre le secteur automobile, le commerce de l'or et autre métaux précieux le 6 août, et celles contre les transactions liées au pétrole et avec la banque centrale iranienne le 4 novembre.
"Notre but est d'accroître la pression sur le régime iranien en réduisant à zéro ses revenus tirés des ventes de pétrole brut", a expliqué M. Hook, à la presse.
Le président américain Donald Trumpp a annoncé samedi sur Twitter avoir convaincu le roi Salmane d'Arabie saoudite d'augmenter la production du royaume, "peut-être jusqu'à 2 millions de barils" pour faire baisser les prix du pétrole.
Plusieurs pays ont réclamé des exemptions afin de continuer à commercer avec l'Iran à la suite de l'annonce du rétablissement des sanctions américaines, y compris celles frappant les entreprises étrangères faisant affaire avec Téhéran, après le retrait de Washington de l'accord sur le nucléaire iranien le 8 mai.
Mais le département d'Etat a écarté toute idée d'exemption généralisée.
"Nous ne cherchons pas à accorder largement des licences ou des exemptions" aux sanctions car cela "réduirait grandement la pression" sur l'Iran, a affirmé M. Hook.
Il a toutefois indiqué que Washington était prêt "à travailler avec les pays qui réduisent leurs importations (de brut) au cas par cas", alors que la Chine, l'Inde et la Turquie figurent parmi les plus gros acheteurs de pétrole iranien.
(c) AFP