Le brut évolue autour de l'équilibre en attendant l'Iran
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 108,51 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 4 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en décembre perdait 12 cents à 92,91 dollars.
"Les négociations avec l'Iran vont reprendre et les parties pourraient conclure un accord préliminaire où Téhéran ferait des concessions sérieuses sur ses ambitions nucléaires. Une issue positive pourrait faire baisser légèrement le prix du Brent", indiquait Andrey Kryuchenkov, analyste de VTB Capital.
Les négociations entre l'Iran et le groupe des 5+1 (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) reprennent mercredi à Genève, pour tenter de finaliser un premier accord sur le programme nucléaire controversé de Téhéran, après d'intenses négociations inabouties il y a 10 jours.
La levée des sanctions, et notamment de l'embargo sur les exportations pétrolières, pourrait conduire au retour rapide d'un million de barils de pétrole iranien sur un marché mondial déjà bien approvisionné, selon plusieurs analystes.
Pour Julian Jessops, analyste du cabinet Capital Economics, la levée des sanctions pourrait ainsi faire chuter le Brent de 10 dollars.
Les cours de l'or noir restent par ailleurs toujours pénalisés par l'abondance de l'offre au niveau mondial et notamment aux États-Unis, premier consommateur de brut.
"Plus tard dans la semaine, le rapport sur les stocks (pétroliers américains) sera attentivement scruté (par les investisseurs) pour trouver un signe de la reprise de la demande de pétrole", indiquait Jonathan Sudaria, analyste de Capital Spreads.
Le Département américain à l'Énergie (DoE) doit donner mercredi le niveau des stocks pétroliers dans le pays pour la semaine terminée le 15 novembre.
Les réserves de brut ont augmenté de 2,6 millions de barils la semaine d'avant, ce qui porte leur hausse continue depuis début septembre à 32,4 millions de barils.
L'abondance de l'offre de brut aux États-Unis est due à la faiblesse traditionnelle de la demande en automne et à la hausse continue de la production de pétrole dans le pays.
afp/rp
(AWP / 19.11.2013 12h31)