Le pétrole ouvre en hausse à New York, espérant des bonnes nouvelles de Chine
Vers 13H10 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mai prenait 1,28 dollar à 52,92 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Une large part de l'optimisme des investisseurs s'explique par l'espoir suscité par la Chine, où d'ailleurs les marchés actions ont été en forte hausse lundi, a déclaré Bart Melek, chez TD Securities.
Après de mauvais chiffres publiés par les douanes chinoises, qui ont annoncé une lourde chute des exportations en mars et un nouveau repli des importations, les milieux d'affaires anticipent en effet de nouvelles mesures de soutien du gouvernement à l'économie chinoise, qui pourraient relancer la demande.
En outre, a souligné M. Melek, les informations sur les importations de pétrole en Chine n'étaient pas trop mauvaises: on a vu une augmentation de 14% sur un an, de 4,9% sur un mois, ce qui suggère qu'en dépit des grands titres (...) les Chinois importent plus de matières premières qu'on ne s'y attendait.
Peut-être que les choses ne vont pas si mal qu'on le pensait en Chine, et on réagit à la perception qu'il y aura plus de mesures de relance à la fois monétaires et budgétaires dans l'Empire du Milieu, a-t-il ajouté.
En outre, a noté Matt Smith chez Schneider Electric, les mauvaises statistiques sur les exportations et importations chinoises se combinent avec le scepticisme renouvelé entourant l'accord sur le nucléaire iranien - et le potentiel retour sur le marché mondial du pétrole iranien - pour pousser le brut à la hausse aujourd'hui.Parallèlement Carl Larry, chez Frost & Sullivan, a expliqué qu'il tablait à la fois sur une forte demande des raffineries américaines, ainsi qu'une chute imminente de la production américaine, après la nouvelle baisse du nombre de puits en activité annoncée vendredi dans le décompte hebdomadaire publié par le groupe privé Baker Hughes.
Nous sommes assez certains que nous n'allons pas continuer à voir la production américaine rester au-dessus de 9 millions de barils par jour pendant longtemps, alors que les données économiques restent mauvaises et que plus de petits producteurs font faillite, a-t-il fait valoir.
(c) AFP