Appel à la grève de la CGT pétrole: mouvement diversement suivi
Selon la CGT, le mouvement était bien suivi notamment dans le Sud, avec "50% à 100%" de grévistes sur les sites pétrochimiques.
L'Ufip (Union française des industries pétrolières) a évoqué de son côté des actions "surtout dans le Sud et à la périphérie de Paris". En Normandie, "tout est normal", a indiqué une porte-parole de l'organisme patronal à l'AFP.
"Partout où il y a des grévistes, il n'y a ni expéditions ni travaux", a indiqué de son côté à l'AFP Emmanuel Lépine (FNIC-CGT). M. Lépine a fait part de taux de "grévistes postés" allant de "50% à 100%" selon les sites, avec par exemple 60% de grévistes à la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne).
Selon Yann Manneval, secrétaire de l'union départementale CGT des Bouches-du-Rhône, on comptait 100% de grévistes sur le site LyondellBasell et 60% à la raffinerie Esso de Fos-sur-Mer.
Sur la plateforme Total de La Mède, qui ne fait pas de production, les expéditions sont bloquées, tandis qu'à la raffinerie de Lavéra, de la compagnie Petroineos, la production a été ralentie, a dit M. Manneval.
De son côté, une porte-parole d'Esso a évoqué un nombre "limité" de grévistes à Fos-sur-Mer, qui "perturbent les opérations de chargement et d'expéditions" et "aucun impact" à la raffinerie de Gravenchon, en Normandie.
Le mouvement de grève n'était pas suivi au dépôt pétrolier de Feyzin (Rhône) jeudi.
La FNIC-CGT, troisième fédération de la branche pétrole, demande que soient préservés au niveau de la branche "les éléments salariaux" et les "prérogatives des CHSCT" (comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail, ndlr), qui vont disparaître avec la réforme du code du travail.
(c) AFP