Le pétrole ouvre en hausse, aidé par les stocks US et la Syrie
Vers 13H20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre gagnait 34 cents, à 93,14 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
La chute surprise des stocks de brut américain, révélé mercredi par le Département de l'Energie des Etats-Unis, aidait e partie en effet les prix du WTI à ne pas céder à la forte pression exercée sur les prix par la hausse du dollar, a relevé Matt Smith, de Schneider Electric.
Le DoE a fait part d'un recul de 4,3 millions de barils lors de la semaine achevée le 19 septembre, alors que les experts interrogés tablaient sur une augmentation de 500.000 barils.
Les États-Unis produisent toutefois toujours plus de brut (quelque 8,867 millions de barils par jour (mbj) cette semaine-là, au plus haut depuis mars 1986), ce qui réduit leurs besoins d'importation et augmente d'autant l'offre énergétique sur le marché mondial.
Sur le marché des changes, le dollar grimpait nettement face aux autres devises rivales, bénéficiant d'anticipations d'un resserrement monétaire aux États-Unis. L'euro chutait ainsi à des niveaux plus vus face au billet vert depuis novembre 2012.En outre, les tensions géopolitiques apportent aussi du soutien aux prix, dans le sillage de nouvelles frappes des forces américaines et de ses alliés arabes contre les jihadistes de l'organisation Etat islamique en Syrie, ciblant notamment des raffineries, a précisé Matt Smith.
Pour la première fois depuis le début des frappes en Syrie mardi, des avions de combat des Etats-Unis, d'Arabie saoudite et des Emirats arabes unis ont en effet frappé dans l'est syrien 12 raffineries contrôlées par l'EI, qui constituent l'une de ses principales sources de revenu.
Ces installations pétrolières produisent entre 300 et 500 barils de pétrole par jour et apportent environ deux millions de dollars par jour en revenus à l'organisation sunnite extrémiste, selon les estimations du Pentagone.
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