Pétrole iranien: l'Arabie saoudite prête à 'stabiliser' le marché
Premier exportateur de pétrole au monde, l'Arabie saoudite est l'un des principaux alliés des États-Unis au Moyen-Orient et un pays rival de l'Iran.
Le royaume saoudien "reste engagé par sa politique consistant à stabiliser le marché par tous les temps", a ajouté M. Falih, cité par l'agence officielle SPA.
L'objectif, selon lui, est de garantir à travers des consultations dans les prochains jours avec les pays producteurs et consommateurs, "la stabilité du marché, dans l'intérêt des deux parties et celui de la croissance de l'économie mondiale".
Le président américain Donald Trump a décidé de mettre fin aux exemptions d'achat de pétrole iranien, afin de "porter à zéro les exportations" de brut iranien, a annoncé lundi la Maison Blanche.
A partir de début mai, huit pays -- la Chine, l'Inde et la Turquie, le Japon, la Corée du Sud, Taïwan, l'Italie et la Grèce -- seront exposés à des sanctions américaines s'ils continuent d'acheter du pétrole iranien.
Washington a rétabli en novembre de dures sanctions économiques contre Téhéran ainsi que contre tous les pays qui ne les respectent pas, après son retrait de l'accord international de 2015 sur le nucléaire iranien.
L'interdiction de vente de pétrole était la principale mesure. Les États-Unis avaient toutefois à l'époque attribué ces dérogations pour six mois, jugeant que le marché mondial ne pouvait supporter une trop brusque annulation des ventes de brut iraniennes.
La campagne de "pression maximale" contre l'Iran, qui est ainsi renforcée, vise selon Washington à mettre fin aux "activités déstabilisatrices" de Téhéran au Moyen-Orient.
(c) AwP