Libye: six pays occidentaux demandent le retour des infrastructures pétrolières au GNA
Les gouvernements de l'Allemagne, de l'Espagne, des États-Unis, de la France, de l'Italie et du Royaume-Uni demandent que le contrôle de toutes les installations pétrolières revienne sans condition préalable, sans réserve ni délai aux mains des autorités nationales légitimes (...) du GNA, selon cette déclaration.
Ces six pays appellent toutes les parties à s'abstenir de tout acte d'hostilité et à éviter toute action susceptible d'endommager ou de perturber les infrastructures énergétiques de la Libye.
Les forces fidèles au général Khalifa Haftar, basées dans l'est libyen et opposées au GNA, menacent d'intervenir à Zueitina, actuellement pour l'essentiel sous le contrôle d'une faction rivale, les Gardes des installations pétrolières (GIP).
Le GNA a annoncé son intention de reprendre les exportations de brut libyen, à l'arrêt depuis plusieurs mois à cause de divergences politiques et d'attaques jihadistes.
Mais ces réexportations sont contestées par les autorités parallèles de l'Est du pays, soutenues par l'armée nationale libyenne (ANL) du général Haftar.
Le 26 juillet, ses forces ont menacé de frapper les pétroliers en transaction avec l'autorité de Tripoli, et mobilisé des dizaines de blindés depuis la ville d'Ajdabiya (900 km à l'est de Tripoli), proche de Zueitina, suscitant l'inquiétude d'un affrontement imminent.
Devant ces tensions, l'Allemagne, l'Espagne, les États-Unis, la France, l'Italie et le Royaume-Uni expriment leur soutien au GNA pour les efforts qu'il a déployés afin de trouver une solution pacifique aux perturbations touchant les exportations énergétiques de la Libye.
(c) AFP