🇫🇷 Déficit français : taxes pour l’essence, le diesel, les investisseurs et les entreprises
Le gouvernement Français a besoin de plus d’argent. Il prévoit à la fois des coupes de budget, et des hausses de taxe. Les impôts sur les dividendes et plus-values des actions - la flat taxe - grimpe, de 30 % à 33 % à partir de 2025.
▶️ Boursier :
Le gouvernement a comme objectif, en principe, une baisse de 30 à 40 milliards d’euros du déficit - contre 180 milliards d’euros prévus en 2024 environ - à partir de 2025.Sachant que la flat tax comprend aujourd'hui 12,8% au titre de l'impôt sur le revenu et les prélèvements sociaux au taux de 17,2%, c'est la composante de l'impôt sur le revenu qui serait rehaussée de 12,8% à 15,8%.
Conscient que s'agissant des dividendes, les montants perçus ont déjà été soumis à l'impôt sur les sociétés, Jean-Paul Matteï [représentant pour les Démocrates] a appelé à éviter une hausse plus prononcée qui se traduirait par un taux confiscatoire. Les recettes fiscales supplémentaires attendues de cet alourdissement de la fiscalité de 3 points sont estimés de l'ordre de 800 millions d'euros par an.
Le gouvernement met aussi en place des taxes sur les entreprises les plus importantes.
La hausse d’impôt atteint 800 millions d’euros pour LVMH !
▶️ L'écologie fournit aussi un prétexte de taxes sur le voitures, explique Les Échos :
A Bercy, on travaille également à des mesures censées « contribuer au verdissement de l'économie » pour environ 1,5 milliard d'euros : le malus sur la vente d'automobiles neuves va être durci, la taxation des billets d'avion sera renforcée comme révélé par « Les Echos » et une réflexion est également engagée sur la fiscalité des avantages en nature pour les véhicules thermiques.
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Subventions pour l’électrique
Le chef de Stellantis, Carlos Tavares, conserve le cap pour le moment dans l’électrique, en dépit du manque de demande chez les consommateurs.Le PDG veut le maintien des quotas - et ainsi des amendes en cas de manquement - de ventes de voitures à batteries. En réponse au manque de demande, il propose au gouvernement italien la création de subventions.
▶️ Il explique, selon la citation de L’Automobile :
Les déficits créent des opportunités de favoritisme. Les taxes prennent comme cibles les voitures à moteurs ou l’investissement en actions. Les subventions pour les renouvelables ou les voitures à batteries restent en place.Pourquoi nous ne vendons pas de voitures électriques en Italie ? Elles coûtent trop cher. Nous devons les rendre accessibles à travers des incitations et des subventions. Comment ? C'est une décision qui vous appartient. Pour soutenir la demande, il faut d'importantes incitations, sinon nous ne réussirons pas.
Henry Bonner a mis au point un dossier spécial gratuit au sujet de l'énergie. Il écrit au quotidien sur la Bourse et l’Investissement (avec analyse politique et sujets d’économie).
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(c) Henry Bonner avec Prixdubaril.com