💶 Amendes pour Total et EDF : taxes d’idéologie
Au nom de la lutte contre les émissions de carbone, les dirigeants mettent en place de plus en plus de normes et sources de coûts pour l’industrie.
Les effets des mesures apparaissent aussi du côté des producteurs d’énergies.
Le gouvernement applique des amendes, pour 2,4 millions d’euros, contre TotalEnergies et une filiale d’EDF dans les renouvelables et les économies d’énergie, Dalkia.
Les entreprises du secteur de l’énergie font des investissements au nom de la réduction des émissions de carbone - dans des startups de covoiturage ou travaux de rénovation.
Le gouvernement compte alors des Crédits d’économie d’énergie en faveur des entreprises.
Ainsi, les entreprises paient moins de taxes sur les émissions de carbone.
▶️ L’Automobile :
Les fameux "CEE" (Certificats d'économie d'énergie) avaient déjà pris la lumière médiatique à la rentrée scolaire précédente puisque les financements de Blablacar par TotalEnergies reposeraient, selon l'enquête du Monde, sur des chiffres largement surestimés.
Mais ce n'est pas sur le dossier Blablacar qu'est poursuivi TotalEnergies et quatre autres entreprises du secteur de l'énergie.
Le géant pétrolier est en effet accusé par l'Etat d'avoir fraudé sur les CEE, qui permettent de compenser les émissions polluantes de l'entreprise par une "bonne action" dans la rénovation de l'habitat, le transport ou tout autre domaine de la transition écologique.
Les normes, quotas, et amendes mènent à du gâchis de temps et d’argent - des poids sur la rentabilité.
En effet, les projets dans les renouvelables ou la réduction des émissions manquent de sources de financements, en raison d’un manque de rentabilité.
Les journaux évoquent par exemple la faillite en vue pour Northvolt, après 15 milliards $ de levées de fonds et de prêts en 10 ans.
▶️ Les Echos donne des détails :
Northvolt, un temps vu comme la start-up la mieux financée du Vieux Continent avec un total de 15 milliards de dollars levés, s'est retrouvé en grande difficulté ces derniers mois du fait de la faible demande en moteur électrique, la perte d'un important client et des manques de financements. Aux dernières nouvelles, elle ne disposait plus que de 30 millions de dollars de cash alors qu'elle doit rembourser une dette abyssale de 5,8 milliards.
L’échec crée des pertes pour le gouvernement, en raison de la participation de la Banque populaire d’investissement.
Il génère aussi des pertes chez des fonds de private equity, en particulier chez Goldman Sachs.
Le groupe détient 19 % des parts et prévoit une perte de près d’un milliard sur les investissements.
Les banques d’affaires, comme Goldman Sachs, tirent en général des leçons des erreurs et évitent les investissements à perte à l’avenir.
Les dirigeants, avec l’appui des auteurs dans les médias, continuent la dépense sur des projets sans rentabilité, et poussent les entreprises - comme TotalEnergies ou EDF - à plus d’investissements au nom du climat, sans rapport à la demande des consommateurs.
Henry Bonner a mis au point un dossier spécial gratuit au sujet de la situation dans les sociétés de pétrole. Il écrit aussi au quotidien sur la Bourse et l’investissement (avec de l’analyse de la politique et sujets d’économie).
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(c) Henry Bonner avec Prixdubaril.com