🚗 Usines à batteries de Verkor : 2 milliards d’euros de gâchis
Les immatriculations de voitures à batteries baissent de 5,4 % de janvier à novembre 2024, sur 1 an.
Selon une étude de McKinsey de juin dernier, 18 % des propriétaires français de voitures à batteries prévoient l’achat d’une voiture à moteur par la suite.
Ils citent par exemple les coûts d’entretien, les temps de recharge, et le manque d’autonomie des batteries par rapport aux attentes.
Le marché des voitures à batteries d’occasion pique du nez.
▶️ Le Figaro :
Le graphique ci-dessous de McKinsey montre l’évolution des prix de revente pour les voitures à batteries (bleu) et à moteur (noir) en 🇩🇪 Allemagne.En théorie, quand un marché est dynamique, les vendeurs disposent d’une plus grande latitude pour augmenter leur prix. L’an dernier, sur le marché des véhicules d’occasion en France, c’est exactement l’inverse qui s’est produit.
Les immatriculations de voitures d’occasion ont augmenté de 3,2% (quand elles ont baissé, au contraire, de 3,2% dans le neuf), selon les données du site Auto Scout 24.
Pourtant, d’après le baromètre annuel de La Centrale (site d’annonces de revente de véhicules), le prix moyen de ces véhicules a reculé de 7,1%, soit 1590 euros de moins en moyenne.
Sur le marché de l’occasion, les prix baissent en continu, malgré la stabilisation des prix des voitures à moteurs. La baisse des prix à la revente provient d’un manque de demande chez les consommateurs - un risque pour les acheteurs de neuf.
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Pourtant, des projets d’usines de batteries continuent de l’avant…
▶️ Rouleur Electrique :
Les usines dépendent de subventions et de crédits de la part des pays-membres.L’industrie française des batteries électriques prend un nouveau virage stratégique majeur. Le fabricant français Verkor, déjà engagé dans la construction de sa première gigafactory à Bourbourg, près de Dunkerque, dévoile des plans ambitieux pour l’implantation de deux usines supplémentaires, représentant un investissement colossal de 2 milliards d’euros.
Les financements de la part du privé atteignent moins de 850 millions d'euros, sur un total de 2,1 milliards d’euros.
À part la Série C, de 850 millions d’euros, le reste des financements provient de subventions et d’un prêt de l’UE.
Même dans la Série C, une part des financements vient de la Banque populaire d’investissement et InnoEnergy, un groupe détenu par l’UE.
Le graphique ci-dessous montre les participants au financement des usines.
L’essentiel du financement des usines de Verkor provient en direct des dirigeants !
Le lancement d’usines à batteries provient de subventions, pas d’une demande chez les consommateurs, ni de perspectives de bénéfices.
Henry Bonner a mis au point un dossier spécial gratuit au sujet de la situation.
Il écrit au quotidien sur la Bourse, l’Investissement et l'Energie (avec analyse politique et sujets d’économie).
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(c) Henry Bonner avec Prixdubaril.com