Sulzer: le prix du pétrole n'inquiète pas le CEO, Vekselberg investisseur passif
Si Sulzer réalise toujours environ 45% de son chiffre d'affaires avec l'industrie pétrolière, le groupe ne dépend pas directement des prix du brut. Il y a un seuil de prix qui, s'il est dépassé, permet à la plupart des clients d'investir de manière rentable et cela débouche sur de nouvelles commandes, a expliqué M. Poux-Guillaume. Ce seuil se situe actuellement autour de 60 dollars par baril. Si le prix se situe à 75 ou 80 dollars, c'est secondaire, selon le patron, qui estime que, ces prochaines années, le prix devrait se situer au-dessus de la barre des 60 dollars.
A propos de la divergence entre la bonne situation au niveau du carnet de commandes et l'évolution moins favorable du cours de l'action, le CEO a relevé que le cours ne dépend pas seulement du carnet de commandes mais qu'il est influencé par d'autres facteurs comme l'ambiance sur le marché. Actuellement, la crainte domine que la conjoncture globale a dépassé son sommet.
A la question de savoir si le milliardaire et investisseur russe Viktor Vekselberg est encore un actionnaire de référence pour Sulzer, le CEO estime que Tiwel Holding serait plutôt un gros investisseur passif. Cette holding est contrôlée par M. Vekselberg.
Investisseur passif, car il n'achète ni ne vend des actions Sulzer. La holding a conclu un accord par lequel elle s'engage à ne pas acheter plus d'actions Sulzer. Cet accord a été conclu avec Sulzer et l'autorité américaine de contrôle Ofac. La holding ne peut pas vendre non plus car elle a été sanctionnée.
(c) AFP