Mesures d'austérité à Oman face à la chute des cours du pétrole
Le sultanat d'Oman, qui n'est pas membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), emboîte ainsi le pas à d'autres monarchies du Golfe confrontées à la baisse des cours de l'or noir, qui a provoqué dans ces pays d'importants déficits budgétaires.
Le Conseil des ministres a adopté une série de mesures pour affronter les conséquences de la chute des cours du pétrole et assurer une durabilité fiscale, a indiqué un communiqué ministériel cité par ONA.
Le Conseil des ministres a également approuvé un plan de développement pour la période 2016-2020 et le budget 2016, sans fournir plus de précision.
Les revenus d'Oman liés au pétrole ont chuté de plus de 60%, le prix du baril passant de plus de 100 dollars à environ 40 dollars depuis la mi-2014.
Le pays a projeté un déficit budgétaire de 6,5 milliards de dollars pour 2015 mais le Fonds monétaire international a prévenu que ce chiffre pourrait être bien plus élevé.
Oman est un petit producteur par rapport à d'autres membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG), produisant quelque 978.000 barils de brut par jour.
Comme d'autres monarchies du Golfe, le sultanat cherche à diversifier son économie pour réduire sa dépendance vis-à-vis des revenus pétroliers.
(c) AFP