Gaz de schiste: Total renonce à un permis d'exploitation au Danemark
Ils nous ont dit qu'ils allaient rendre le permis, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la Direction Ture Falbe-Hansen à l'AFP.
Le chantier d'exploitation du Nord-Zélande (ouest) était controversé et les élus locaux avait tenté de le faire interdire, arguant que le procédé d'extraction par fracturation hydraulique risquait de contaminer la nappe phréatique.
Nos études ont montré que les couches de schiste se sont avérés très mince dans le Nord-Zélande, a déclaré au quotidien danois Politiken, un cadre danois de Total, Henrik Nicolaisen.
En avril, le ministre danois du climat et de l'énergie, Rasmus Helveg Petersen - dont le parti, les sociaux-libéraux, est opposé à la fracturation hydraulique - avait déclaré qu'il ne renouvellerait pas les permis d'exploitation terrestre du gaz de schiste et n'en délivrerait pas de nouveaux.
Début mai, les autorités danoises avaient arrêté un autre chantier d'exploration de Total à Dybvad qu'il a appelé Vendsyssel-1, du nom de la région où il se trouve, dans l'extrémité nord du pays, à cause d'un produit non autorisé.
L'exploitation devrait reprendre durant le week-end.
Le gaz de schiste est une forme d'hydrocarbures dite non conventionnelle.
Le Danemark, avec d'autres pays européens comme le Royaume-Uni, la Pologne ou la Roumanie, fait partie des États favorables à l'exploitation de cette ressource que d'autres rejettent par crainte pour les dégâts sur l'environnement.
La France elle-même interdit cette technique au nom de la protection de l'environnement, Total et d'autres industriels n'ayant jamais réussi à convaincre le gouvernement.
nsb/cbw/LyS
TOTAL
(c) AFP