Le pétrole trace sa route, nouveaux records en plus d'un an
Vers 10H55 GMT (11H55 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril gagnait 1,06% à Londres par rapport à la clôture de lundi, à 65,93 dollars.
Le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le même mois, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, grimpait dans le même temps de 1,04% à 62,34 dollars.
Plusieurs analystes soulignaient l'importance des répercussions sur la production américaine de la vague de froid arctique qui a frappé la semaine dernière l'Etat du Texas, poumon énergétique américain.
La reprise sera "lente", avertit par exemple Tamas Varga, analyste de PVM.
Le pétrole bénéficiait également d'un dollar en berne: étant libellé en billet vert, une baisse de celui-ci rend l'or noir moins onéreux pour les acheteurs utilisant d'autres devises.
Le dollar index, qui compare le billet vert à d'autres grandes monnaies, a en effet renoué avec son niveau du début de l'année, effaçant le rebond enregistré depuis début janvier.
Par ailleurs, la relation entre les États-Unis et l'Iran est suivie de près par le marché et chaque accroc qui éloigne Téhéran et Washington retarde d'autant le retour sur le marché de la production iranienne, ce qui participe à la montée des cours.
Deux événements principaux ont eu lieu lundi: l'annonce par l'ayatollah Ali Khamenei que l'Iran pourrait enrichir de l'uranium à 60% en cas de besoin et les tirs de roquettes en direction de l'ambassade des États-Unis à Bagdad, en Irak, dont l'Iran est tenu pour "responsable" selon les États-Unis.
Le marché attend enfin les suites de la politique de contrôle de l'offre par l'OPEP+, le club de vingt-trois producteurs composé des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de dix alliés, dont la Russie, qui se réunit la semaine prochaine.
(c) AFP