Tensions au Moyen-Orient et sanctions américaines poussent le pétrole
![cours de clôture du pétrole](/images/stories/petrole_cours_cloture_brent_wti.jpg)
Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en février, a gagné 1,49% à 77,00 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en janvier, a gagné 1,38% à 73,32 dollars.
Le Hamas a répondu au président américain, premier allié d'Israël, en affirmant que "le langage des menaces est sans valeur et ne fait que compliquer les choses".
Israël a menacé mardi de son côté de reprendre des "combats intenses" dans la bande de Gaza si les otages n'étaient pas libérés d'ici samedi dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu.
"En ce moment, Donald Trump est implacable sur sa rhétorique autour de Gaza", ce qui rend "les marchés un peu nerveux même s'il est plus que probable qu'il ne s'agit que de paroles", a relevé auprès de l'AFP John Kilduff, analyste d'Again Capital.
Par ailleurs, les effets des sanctions renforcées contre la Russie et l'Iran sur l'offre de pétrole "ont soutenu les prix aujourd'hui", a souligné M. Kilduff.
Jeudi, le département américain du Trésor a annoncé des sanctions financières à l'encontre d'un réseau international "facilitant l'expédition de millions de barils de pétrole brut Iranien d'une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars" vers la Chine.
Quant à la production de pétrole russe, elle "est désormais inférieure à son quota" au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses alliés (OPEP+), "soit moins de 9 millions de barils par jour", a signalé John Evans, analyste de PVM.
Mi-janvier, le département américain du Trésor avait annoncé des mesures contre plus de 180 navires ainsi que les grandes compagnies pétrolières russes Gazprom Neft et Surgutneftegas, respectant ainsi "l'engagement du G7 de diminuer les revenus russes issus de l'énergie".
(c) AFP