Le pétrole plonge avec la confiance des consommateurs américains

Londres: Les cours du pétrole flanchent mardi, lestés par une baisse de la confiance des consommateurs américains en février, plus lourde que prévu par les analystes, et par l'éventualité d'une levée des sanctions contre Moscou.

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Vers 16H00 GMT (17H00 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en avril, cède 2,21% à 73,13 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, lâche 2,29% à 69,08 dollars.

Les deux références du brut évoluent à des niveaux pas atteints depuis fin décembre dernier.

L'indice de confiance du Conference Board de février a fortement reculé mardi, perdant sept points en un mois, à 98,3, là où la médiane des attentes'un consensus d'économistes interrogés par Bloomberg était de 102,5 points.

Vendredi, une autre publication de l'université du Michigan a aussi témoigné d'une inquiétude accrue des consommateurs quelques semaines après l'entrée en fonction du président Donald Trump.

Les États-Unis sont le premier pays consommateur d'or noir dans le monde, et des anticipations pessimistes sur la demande plombent les cours du brut.

Avant cette publication, le marché était déjà "confronté à des signaux baissiers, car l'offre mondiale pourrait augmenter en cas de levée potentielle des sanctions contre la Russie" avec les pourparlers actuels entre Washington et Moscou, et si l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, "l'OPEP+, s'en tient à son plan d'augmentation de la production", tempèrent les analystes d'Energi Danmark.


Selon le plan actuel, 2,2 millions de barils quotidiens doivent être graduellement remis sur le marché à partir d'avril, à hauteur de 120.000 barils par jour en plus, chaque mois pendant 18 mois.

Mais l'OPEP+ a déjà reporté à trois reprises leur réintroduction, considérant que le prix du pétrole n'était pas suffisant pour ajouter des barils.

Les prix du pétrole étaient pourtant quelque peu remontés lundi après l'annonce d'un nouveau train de sanctions par Washington contre 22 personnes ou sociétés et 13 navires pétroliers, accusés de contourner les sanctions contre Téhéran.

Ces sanctions sur l'Iran, qui fait partie des dix principaux producteurs de brut au monde, "affecteront en particulier les acheteurs chinois" de pétrole, soulignent les analystes de DNB.

(c) AFP

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