Le baril de pétrole Brent finit au-dessus des 65 dollars, 1ère de plus d'un an
Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. a ainsi dépassé lundi la barre des 65 dollars à la clôture pour la première fois depuis début janvier 2020.
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril a fini à 65,24 dollars à Londres, prenant 2,33 dollars ou 3,70%, à son plus haut niveau depuis le 9 janvier 2020.
Production arrêtée à 40%
Les prix ont continué d'être soutenus par les répercussions sur la production américaine d'une vague de froid arctique qui a frappé la semaine dernière l'Etat du Texas, poumon énergétique américain.Selon Carsten Fritsch, analyste de Commerzbank, cet épisode climatique extrême "a entraîné l'arrêt de 40% de la production pétrolière du pays".
"La vague de froid a probablement impacté la production du Texas d'une façon plus importante que ne s'y attendaient les marchés", a également indiqué Andy Lipow de Lipow Oil Associates.
"Globalement aussi, on voit de plus de plus de gouvernements rouvrir leurs économies ce qui va accroître la demande" d'or noir, a ajouté l'analyste.
Les analystes de la banque prévoient que les prix du Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. atteignent 70 dollars et 75 dollars plus vite que prévu, car ils s'attendent à ce que l'OPEP mette du temps à accélérer la production face à la hausse de la demande mondiale.
"Nous prévoyons désormais que les prix du pétrole vont remonter plus tôt et plus fort, soutenus par des stocks moindres et des coûts d'exploitation plus importants pour le démarrage de la production", estime Goldman Sachs dans une étude transmise à l'AFP.
Les analystes ajoutent qu'en tant que produit d'investissement, le pétrole est "une bonne protection contre l'inflation", alors que la crainte de l'inflation commence à agiter les investisseurs.
Augmenter
"Pour ma part, je pense que les membres de l'OPEP+ peuvent très bien, s'ils le désirent, accélérer rapidement la production", a estimé Andy Lipow.Ces derniers se retrouvent le 4 mars pour leur deuxième sommet interministériel de l'année.
"La question pour les marchés est maintenant de savoir de combien vont-ils augmenter la production dès le 1er avril", a averti l'expert de Lipow Oil Associates.
Le marché a guetté les signaux envoyés par les deux poids lourds de l'accord de l'OPEP+, l'Arabie saoudite - chef de file de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) - et la Russie, deuxième producteur mondial d'or noir et principal allié du cartel.
"Des rumeurs de plus en plus nombreuses laissent entendre que la Russie est prête à commencer à freiner les réductions de production" de brut, a indiqué Ipek Ozkardeskaya, de Swissquote.
(c) AFP