Equinor (ex-Statoil) porté au 2T par la remontée du pétrole et les USA
Au deuxième trimestre, le résultat net ajusté, référence sur le marché, a progressé de 31% sur un an, à 1,7 milliard de dollars, un peu plus qu'attendu par les analystes.
Cette progression s'explique par un bond de 48% du prix moyen du pétrole, à 65,8 dollars par baril, et une hausse de 2% de la production du groupe, à 2,028 millions de baril équivalent-pétrole par jour.
L'action Equinor a ouvert en baisse de 0,23% à la Bourse d'Oslo, à 214 couronnes (22,4 euros).
Les cours du brut avaient chuté à partir de l'été 2014 mais se sont repris depuis, grâce notamment à l'accord de limitation de la production entre membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et pays non membres comme la Russie.
Le marché a aussi été soutenu ces derniers temps par des inquiétudes sur l'offre en provenance du Venezuela, de Libye et d'Iran. Les cours ont même passé la barre des 80 dollars au printemps.
À cause de paiements fiscaux plus élevés, le bénéfice net d'Equinor a en revanche diminué de 15%, à 1,2 milliard de dollars, pour un chiffre d'affaires en hausse de 21%, à 18,14 milliards.
Signe de l'embellie du secteur, deux autres géants des hydrocarbures ont présenté des résultats en forte hausse jeudi: le bénéfice net du français Total a bondi de 83%, à 3,72 milliards de dollars, et celui de l'anglo-néerlandais Royal Dutch Shell a quadruplé, à 6,024 milliards.