New York: La montée des tensions entre Washington et Téhéran ne devrait pas faire grimper de façon significative les prix du pétrole, a estimé mardi le patron de la major américaine Chevron Michael Wirth dans une interview à CNBC.Même si les marchés prennent en compte le risque géopolitique, ils savent que l'offre d'or noir dans le monde est abondante et "c'est le point de vue qui continue à dominer actuellement", a ajouté le PDG de Chevron.
Ainsi quand les cours des barils de brut avaient bondi de près de 15% en une seule journée mi-septembre après les attaques contre des infrastructures pétrolières en Arabie saoudite, ils étaient vite redescendus, a-t-il rappelé.
Les prix du pétrole avaient bondi de près de 4% vendredi après l'assassinat dans un raid américain sur le sol irakien du général iranien Qassem Soleimani avant de finir en hausse de plus de 3% à Londres comme à New York.
Ils ont encore légèrement progressé lundi mais lâchaient déjà du terrain mardi malgré la persistance de tensions entre Washington et Téhéran.
New York: La major pétrolière américaine Chevron a dégagé 35,5 milliards de dollars de bénéfice net en 2022, plus du double de l'année précédente, sur fond d'envolée des prix de l'or noir et du gaz.
New York: Le prix du pétrole brut pourrait s'envoler à 125 dollars le baril l'année prochaine et à 150 dollars en 2023 en raison de la capacité limitée de l'OPEP à augmenter sa production, estiment les analystes de JP Morgan dans leur nouveau rapport.
Les prix du pétrole ont chuté de plus de 30% le 9 mars 2020 après l'échec d'un accord entre l'Arabie saoudite et la Russie visant à réduire la production pétrolière au sein de ce qu'on aura appelé l'alliance OPEP+. Voici les principaux mouvements du pétrole, au fil des événements internationaux depuis 30 ans.