Le pétrole peine à se reprendre avec sa chute liée à l'Opep
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 51,81 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 35 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 49 cents à 49,39 dollars.
Un certain nombre d'investisseurs espéraient que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires producteurs de pétrole iraient plus loin qu'un simple prolongement de neuf mois de l'accord de limitation de leur production conclu en fin d'année dernière.
Ainsi les cours avaient dégringolé jeudi dès les premiers signes douchant les espoirs de voir l'OPEP et ses partenaires prendre une position plus interventionniste pour tenter de faire remonter les cours de façon notable et pérenne. Et ce alors que les espoirs des investisseurs avaient auparavant fait monter les cours du brut à des sommets en cinq semaines (à 54,67 dollars pour le Brent et 52,00 dollars pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.).
"Les mouvements des cours du pétrole laissent à penser que les marchés n'ont pas été impressionnés par la décision de l'OPEP et qu'un nouvel accès de faiblesse est à attendre quand les craintes liées à la surabondance de l'offre se concrétiseront", a prévenu Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
Les pays du cartel ainsi que leurs partenaires hors OPEP, dont la Russie, avaient décidé fin 2016 de limiter leur production sur le premier semestre 2017 afin de tenter de faire remonter les cours dans un marché déséquilibré par l'arrivée du pétrole de schiste américain.
Mais ces mesures n'ont pour l'instant pas entraîné la reprise des cours escomptée.
"Le nombre de puits de forage en activité est déjà en hausse de 35% par rapport à la fin de l'année dernière et les stocks américains sont aussi plus élevés, alors le scepticisme sur la capacité des mesures à être efficace est très élevé", a observé l'analyste.