Le pétrole reste déprimé au lendemain de l'Opep
Vers 13H05 GMT, le prix de baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, prenait 7 cents à 48,97 dollars sur le contrat pour livraison en juillet au New York Mercantile Exchange (Nymex).
L'absence de véritable rebond "après la chute de la veille montre l'impact négatif du sommet de l'OPEP", a commenté Matt Smith de ClipperData.
"La probabilité d'une extension de neuf mois avait été signalée bien avant la rencontre et donc quand le marché n'a rien vu de plus il a été déçu", a détaillé Matt Smith.
Surtout, les 24 parties prenantes à cet accord ont laissé inchangé le niveau des quotas de production, qui depuis le début de l'année imposent une réduction totale de l'offre de 1,8 million de barils par jour par rapport à octobre 2016, qui sert de mois de référence.
"Des attentes excessives à l'approche de la rencontre sont sans aucun doute responsables de la considérable pression sur les prix du pétrole", ont expliqué les experts de Commerzbank dans une note.
L'objectif de cet accord de limitation de la production est de résorber l'excès d'offre dont souffre le marché mais ses effets tardent à se faire sentir, les stocks mondiaux restant bien au delà de leur moyenne des cinq dernières années, objectif affiché du cartel pétrolier.
Cette diminution de la production s'est heurté à une reprise des extractions de pétrole de schiste aux Etats-Unis, un pays qui n'est pas partie prenante aux accords.