Aramco atteint une valorisation de 2000 milliards de dollars
Deux heures après le début des échanges, le prix de l'action d'Aramco se stabilisait à 38,60 riyals (9,25 euros), en hausse de 9,3%, après de fortes fluctuations.
Cela porte la valorisation de l'entreprise à 2060 milliards de dollars et propulse la Bourse de Ryad au septième rang des places boursières mondiales, avec une capitalisation de 2560 milliards de dollars.
Longtemps retardée, l'opération s'inscrit dans un plan de réformes économiques et sociales destiné à sortir l'économie de l'Arabie saoudite de sa forte dépendance à l'exportation de brut.
En introduisant en Bourse 1,5% de son capital et en levant 25,6 milliards de dollars, Aramco a réalisé la plus grosse entrée en Bourse de l'histoire mercredi et est devenu la plus importante société cotée du monde.
Lors de sa première séance de cotation mercredi, l'action Aramco a grimpé de 10% --le maximum autorisé en une journée à la Bourse de Ryad--, passant de 32 riyals (7,66 euros, prix initial) à 35,2 riyals (8,43 euros) et portant la valorisation de l'entreprise à 1880 milliards de dollars (1687 milliards d'euros).
La Bourse de Ryad ferme à 12H00 GMT. Jeudi est le dernier jour de la semaine en Arabie saoudite, les échanges reprendront dimanche.
Contrairement à la journée de mercredi au cours de laquelle les échanges ont été limités, la Bourse de Ryad connaît jeudi une de ses journées les plus chargées, avec 200 millions d'actions d'Aramco échangées pour plus de 2 milliards de dollars.
Pour persuader les investisseurs de participer à l'opération, Aramco a promis la distribution de dividendes annuels de 75 milliards de dollars jusqu'en 2024.
En avril, le groupe a ouvert ses comptes pour la première fois, annonçant un bénéfice net de 111,1 milliards de dollars en 2018, en hausse de 46% par rapport à l'année précédente, et un revenu annuel de 356 milliards de dollars.
En août, le mastodonte saoudien a annoncé un bénéfice en baisse de 12% au premier semestre 2019, en raison de la chute des cours du pétrole.
(c) AFP