Libye: la compagnie pétrolière NOC vise 1,25 million b/j fin 2017
Cependant, la production pétrolière "demeure oscillante malgré un bond jusqu'à plus d'un million b/j en l'absence d'une loi budgétaire (...), ce qui se répercute sur le fonctionnement du secteur pétrolier et d'autres secteurs en Libye", a indiqué mercredi à l'AFP le patron de la NOC.
M. Sanalla était mercredi à Benghazi (est) pour examiner avec les directeurs des compagnies pétrolières qui dépendent de la NOC dont le siège est à Tripoli (ouest), la réunification du secteur pétrolier qui, comme d'autres institutions, a été impacté par l'état de division politique en Libye.
Aucune goutte de pétrole n'avait pu sortir des principaux ports libyens jusqu'en septembre 2016 avec la réouverture du terminal de Ras Lanouf.
La fermeture des ports pétroliers a coûté plus de 130 milliards de dollars à la Libye.
La reprise de la production et des exportations pétrolières est nécessaire pour remettre en l'état une économie moribonde et rasséréner une population éprouvée par l'instabilité politique et sécuritaire depuis le renversement du régime de l'ex-dictateur Mouammar Kadhafi en 2011.
"Nous visons 1,25 million de barils par jour avant fin 2017 et 1,5 million fin 2018", a déclaré M. Sanalla qui espère que la production de cette ressource vitale pour la Libye puisse dépasser 2 millions b/j d'ici quatre ans.
(c) AFP