Le pétrole monte avec la baisse des stocks américains
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 49,44 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 60 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'août gagnait 54 cents à 46,94 dollars.
Lors de la semaine achevée le 14 juillet, les réserves commerciales de brut ont reculé de 4,7 millions de barils, pour revenir à 490,6 millions, tandis que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une baisse de seulement 3,5 millions de barils.
"Les réserves de brut américaines ont désormais reculé de 22,6 millions de barils sur les six dernières semaines. Encore plus encourageant pour les prix, les réserves de brut et des quatre principales catégories de produits distillés (dont l'essence, ndlr) ont reculé de 43,5 millions de barils sur la même période", a noté Torbjorn Kjus, analyste chez DNB Markets.
Alors que les réserves américaines reculent en raison de la forte consommation des Etats-Unis l'été, saison de la conduite et de l'utilisation de l'air conditionné à plein régime, les investisseurs se demandent toujours si le marché va se rééquilibrer, tiraillé entre une production américaine en hausse et un accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) vacillant.
"De moins en moins de pays adhèrent strictement aux objectifs de production. Plus inquiétant est la hausse nette de la production de la Libye et du Nigeria, qui ont été exemptés de limiter leurs extractions", ont commenté les analystes de ABN-Amro, qui estiment cependant qu'avec une hausse de la demande, le rééquilibrage du marché est en route.
(c) AFP