Le pétrole finit en baisse après le limogeage de John Bolton
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en novembre s'est établi à 62,38 dollars à Londres, en baisse de 0,3% (ou 21 cents) par rapport à la clôture de lundi.
À New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour livraison en octobre a terminé à 57,40 dollars, 0,8% (ou 45 cents) de moins que la veille.
"J'ai informé John Bolton hier soir que nous n'avions plus besoin de ses services à la Maison Blanche", a tweeté M. Trump.
"J'ai demandé à John sa démission, elle m'a été remise ce matin", a ajouté le président, assurant qu'il nommerait son successeur la semaine prochaine.
M. Bolton a présenté une version différente, affirmant avoir proposé de présenter sa démission lundi soir, ce à quoi le président lui aurait répondu: "Parlons-en demain".
Ce départ inattendu intervient en tout cas dans un climat particulièrement tendu entre les États-Unis et l'Iran, dossier sur lequel Donald Trump a envoyé des signaux contradictoires ces dernières semaines, entre extrême fermeté et volonté de négocier.
"John Bolton était tenant d'une ligne dure contre l'Iran et faisait pression pour plus de sanctions contre Téhéran", a indiqué Matt Smith de ClipperData.
Un apaisement des tensions américano-iraniennes est de nature à rassurer les marchés sur l'offre de pétrole et donc à faire baisser les cours de l'or noir.
Avant l'annonce du départ de M. Bolton, les prix étaient en nette progression, soutenus par des déclarations du prince Abdel Aziz ben Salmane, nommé dimanche, par son père, au poste de ministre de l'Énergie de l'Arabie saoudite.
Le nouveau ministre s'est déclaré favorable lundi à la poursuite de la politique de baisse de la production de pétrole, alors que les principaux producteurs s'apprêtent à s'emparer du sujet.
Le prince saoudien a souligné que la politique pétrolière de son pays, qui assure le tiers de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), ne changerait pas de cap.
(c) AwP