Chevron enregistre des résultats contrastés au 2e trimestre
Le groupe californien a dégagé un bénéfice net de 4,3 milliards de dollars, en hausse de 26,3% sur un an, principalement grâce à un chèque de 740 millions que lui a signé son compatriote Anadarko pour rupture de fiançailles, et à un gain fiscal de 180 millions à la suite d'un changement du taux d'imposition dans la province d'Alberta, dans l'ouest du Canada.
Chevron a ainsi gagné davantage d'argent que son grand rival ExxonMobil dont le bénéfice net trimestriel a été de 3,1 milliards en dépit d'un gain fiscal de 500 millions du Canada.
Affecté par un recul des prix du pétrole et du gaz naturel, le chiffre d'affaires a plongé de 8% à 38,85 milliards de dollars, inférieur aux 40,55 milliards anticipés.
Les prix de l'or noir ont évolué aux alentours de 58,47 dollars à New York au deuxième trimestre, soit près de 16 dollars de moins qu'à la même période de 2018.
Chevron affirme avoir écoulé son pétrole à 52 dollars le baril, contre 59 dollars un an plus tôt.
"Les résultats du deuxième trimestre (...) ont été dopés par des volumes de production record et la réception de frais de rupture de la fusion avec Anadarko, mais l'impact des prix bas du pétrole et du gaz a limité leur progression", a résumé Michael Wirth, le PDG, cité dans un communiqué.
Chevron met par ailleurs en avant sa production d'hydrocarbures affirmant qu'elle a atteint "le plus haut niveau dans l'histoire de l'entreprise, tirée par la croissance dans le bassin permien (Texas, NDLR) et (le gisement) de Wheatstone en Australie".
A Wall Street, le titre montait de 0,63% dans les échanges électroniques de pré-séance.
(c) AwP