Statoil dégage de larges bénéfices au 2T grâce aux cours du baril
Après une perte de 307 millions de dollars au deuxième trimestre 2016, le bénéfice net s'est établi à 1,4 milliard au deuxième trimestre 2017, en hausse de 40% par rapport au trimestre précédent.
Son résultat d'exploitation ajusté, référence sur le marché, a plus que triplé sur un an, à 3,0 milliards de dollars, pour un chiffre d'affaires en hausse de 40% à 14,8 milliards.
Statoil prévoit désormais une croissance de la production organique de 5% sur l'année, contre de 4 à 5% attendus précédemment. Côté coûts, le pétrolier a revu à la baisse ses prévisions de dépenses d'exploration à 1,3 milliard de dollars (-0,2 milliard) en 2017.
Des chiffres qui ont encore affermi les recommandations à l'achat du titre par plusieurs sociétés de crédit dont la norvégienne Pareto Securities.
"A 50 USD le baril de Brent, Statoil prouve qu'il peut réaliser des résultats solides", écrit Pareto dans une note. A 13H00 (11H00 GMT) à la Bourse d'Oslo, l'action Statoil s'adjugeait 1,19%, à 144,2 couronnes (15,5 euros).
Le groupe bénéficie du rebond du cours du baril tiré par l'accord sur la réduction de la production conclu par les pays de l'OPEP et leurs partenaires en début d'année.
L'Arabie saoudite a promis cette semaine lors d'une réunion de suivi de cet accord à Saint-Pétersbourg de limiter ses exportations en août à 6,6 millions de barils par jour (mbj), contre plus de 7,2 mbj certains mois de 2016.
Le groupe détenu à 67% par l'État norvégien récolte par ailleurs les fruits de ses efforts de réduction des coûts, visant des économies de 4,2 milliards de dollars cette année.
Plusieurs forages de prospection sont prévus, notamment l'un sur le prospect Korpfjell, jugé très prometteur, dans la licence la plus septentrionale jamais attribuée dans le pays scandinave.
Situé dans une zone maritime longtemps contestée par la Norvège et la Russie voisine mais qui a finalement fait l'objet d'un accord de délimitation en 2010, ce gisement pourrait être le plus gros jamais découvert dans le pays.
(c) AFP