Le pétrole profite de la baisse des stocks américains et du dollar faible
Vers 10H10 GMT (12H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 50,99 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de deux cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait trois cents à 48,78 dollars.
"Les cours de l'or noir avaient profité de la baisse des réserves américaines. La hausse des prix s'est poursuivie avec l'accès de faiblesse du billet vert, mais nous ne voyons pas énormément d'opportunités pour que la hausse se poursuive", ont prévenu les analystes de Commerzbank.
Les réserves américaines de brut ont reculé de 7,2 millions de barils lors de la semaine achevée le 21 juillet, selon les données publiées mercredi par le Département américain de l'Energie (DoE).
Les prix profitaient également de la baisse du dollar, car comme le billet vert sert de référence aux échanges de barils, la faiblesse de la monnaie américaine fait gagner du pouvoir d'achat aux investisseurs utilisant d'autres monnaies.
"Le Venezuela sera également sur le radar des investisseurs ce week-end, car le risque géopolitique est élevé alors que le gouvernement tente d'imposer une nouvelle Constitution", a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Le Venezuela, sixième plus grand producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), fait face à une grève générale et aux sanctions diplomatiques des Etats-Unis alors que le gouvernement a prévu dimanche l'élection d'une Assemblée constituante contestée.