Shell cède ses activités de gaz de pétrole liquéfié à Hong Kong et Macao
Cette cession, qui doit être bouclée au premier trimestre 2018 une fois obtenus les feux verts réglementaires, ne signifie pas pour autant que le groupe quitte ces marchés, où il y exerce d'autres activités, selon un communiqué.
En parallèle, Shell va signer un accord de licence avec DCC Energy afin que sa marque reste visible malgré la vente de l'activité qu'il conduit dans ces régions depuis 60 ans. Il distribue le LPG à des clients particuliers (plus de 100.000 ménages) et industriels.
De son côté, John Abbott, le directeur pour l'aval (raffinage, distribution) de Shell, cité dans le communiqué, explique que "cette vente est cohérente avec l'engagement stratégique de Shell de se concentrer sur les activités aval dans des domaines où nous pouvons être plus compétitifs".
"Il s'agit d'une de nos dernières activités de LPG que nous possédons en totalité et cette vente marque une nouvelle étape dans la stratégie actuelle de Shell de réaliser pour 30 milliards de dollars de cession d'actifs entre 2016 et 2018", complète-t-il.
Sur ce montant, 15 milliards ont été engagés en 2016 par le groupe, qui se remet doucement sur pied grâce à une relative meilleure tenue des cours du brut depuis la fin de l'année dernière.
Depuis le début de l'année, il a engagé la vente de champs d'hydrocarbures en mer du Nord, d'actifs dans le sable bitumineux au Canada ou encore de ses activités dans le pétrole et le gaz onshore (terrestre) au Gabon, pour plusieurs milliards de dollars au total.
La major entend mettre l'accent sur l'exploitation en eaux profondes et dans le gaz, en s'appuyant pour ce dernier sur les actifs récemment absorbés avec l'acquisition du britannique BG Group.