Le pétrole grimpe, espoirs de recul des réserves américaines de brut
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin atteignait son plus haut niveau depuis quatre semaines à 54,71 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 54 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mai touchait également son plus haut en quatre semaines, gagnant 51 cents à 51,54 dollars.
"Même une baisse modérée des importations suffirait à entamer les réserves des Etats-Unis, car les raffineries américaines augmentent la cadence en cette saison", ont expliqué les analystes de Commerzbank.
Les réserves américaines de brut pourraient avoir reculé de 150.000 barils, ont prévu des analystes, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
"Les nouvelles poussant les prix vers le haut ne manquaient pas hier, avec notamment l'arrêt temporaire de la production du champ de la mer du Nord de Buzzard, ainsi que des productions plus faibles qu'attendues au Nigeria et en Azerbaïdjan", ont ajouté les analystes de JBC Energy.
Selon eux, même en l'absence d'un renouvellement de l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) au-delà du premier semestre, le monde devrait puiser dans ses réserves en 2017 pour répondre à la demande mondiale.
(c) AFP