Rivé sur une réunion de l'Opep, le pétrole termine en baisse
Le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en janvier, référence américaine du brut, a cédé 12 cents pour clôturer à 57,99 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
A Londres le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison à la même échéance a terminé à 63,61 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 23 cents par rapport à la clôture de lundi.
Déjà renouvelé une fois, ce pacte court actuellement jusque mars 2018 et les observateurs s'attendent dans l'ensemble à ce qu'une prolongation jusqu'à fin 2018 soit annoncée.
"Même si cette issue reste la plus probable, il y a une interrogation croissante sur la possibilité que Moscou ne suive pas le mouvement et que l'accord tombe à l'eau, ou ne soit prolongé que de trois ou six mois", a souligné Robert Yawger de Mizuho.
"Les Russes s'inquiètent de voir les producteurs américains de pétrole de schiste profiter de la situation et d'un baril au-dessus de 60 dollars pour augmenter leurs extractions de 500.000 à 1,5 million de barils par jour", a-t-il noté. Autant de parts de marché grignotées.
Déjà les extractions américaines ont atteint en novembre leur plus haut niveau hebdomadaire depuis 1983 et le début de la compilation de ces données.
Pour Kyle Cooper d'IAF Advisors, il ne serait toutefois pas vraiment dans l'intérêt des Russes de marquer trop de réticence à cet accord, qu'ils peuvent ne pas respecter à la lettre.
Le cours du WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. a aussi été freiné par l'annonce du colmatage aux États-Unis de la fuite sur l'oléoduc Keystone, qui relie des exploitations de sables bitumineux au Canada à notamment Cushing en Oklahoma (centre-sud des États-Unis), où sont stockés les barils de brut servant de référence au pétrole coté à New York.
"Le flot va rester réduit pendant un certain temps pour vérifier qu'il n'y a plus de fuite mais on est bien sur la voie d'un retour à la normale", a indiqué M. Yawger.
L'annonce en fin de séance mardi d'un nouveau tir de missile balistique par la Corée du Nord a en revanche limité la baisse des cours selon M. Cooper. "Cela réintroduit l'idée qu'il existe toujours un risque géopolitique sur ce front", a-t-il souligné.
(c) AFP