Le pétrole progresse sans retrouver ses niveaux de la semaine dernière
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juin valait 72,68 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 64 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 63 cents à 64,13 dollars.
Les cours ont nettement souffert vendredi après que Donald Trump a affirmé avoir obtenu de membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qu'ils augmentent leur production, afin de compenser la baisse de l'offre provoquée par la fin des exemptions américaines sur le pétrole iranien.
Ce n'est pas la première fois que le président américain tente de peser sur les prix de l'or noir.
De nombreux observateurs du marché estiment ainsi qu'il avait contribué à la décision de l'OPEP de commencer à produire plus mi-2018, en amont des sanctions américaines contre l'Iran.
Mais les exemptions accordées en novembre par Washington avaient pris les investisseurs par surprise et provoqué une chute des cours conduisant l'OPEP, en réaction, à durcir son accord fin 2018.
Dans une interview à l'agence publique russe Ria Novosti, le ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Faleh, a indiqué que le pays pourrait augmenter sa production tout en respectant l'accord conclu entre l'OPEP et ses partenaires.
M. al-Faleh a en outre précisé que "la plupart des ministres (de l'OPEP+) veulent prolonger" l'accord.
Néanmoins, ont expliqué les analystes de Commerzbank, "ce n'est pas l'OPEP mais la production américaine de pétrole de schiste - du fait de ses capacités de production inutilisées et de ses possibilités d'augmenter sa production - qui sera le facteur clé pour dicter les prix à long terme, du côté de l'offre".
(c) AwP